La fin du monde …

En ce 11 février 2012…

…L’AMICALE DES GARS DU NORD

N’A PLUS QUE 314 JOURS A VIVRE !

Eh oui, la fin du monde est programmée pour le 21 décembre 2012 ! Ce sont les Mayas qui nous le disent. Ils auraient fixé cette date parce que leur calendrier s’arrête ce jour-là !

clip_image016_thumb_thumb_thumb_thumbApparemment, nous avons donc bien fait de nous amuser le 22 janvier dernier, au restaurant « Le Râte-lier », dans la forêt de Bouconne. Il semble-rait, aux dires des Mayas, que ce fut notre dernière assemblée générale.

Je vous conjure donc de venir toujours plus nombreux à nos dernières manifestations qui se dérouleront jusque là. Et, tant qu’à faire, venez débordant de bonne humeur, comme vous l’étiez à notre karaoké du râtelier.

A vrai dire, je ne vais pas vous inquiéter plus longtemps : tout cela est faux et même, nous en aurions encore pour 72 milliards de milliards de milliards d’années, non pas à vivre, mais avant la fin du monde.

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Professeur de l’université d’Austin (Texas), David Stuart est un universitaire mayaniste. Dès l’âge de 12 ans, il commençait à déchiffrer les hiéroglyphes mayas. Il a beaucoup contribué dans le domaine épigraphique (étude des inscriptions sur pierre, bois ou métal) au déchiffrement de l’écriture maya.

Ce professeur démontre que le 21 décembre, c’est le « compte long » du temps qui s’arrêtera. Mais pour les Mayas, après le « compte long » viendra le « grand compte long », le quel ne s’arrêtera que dans 72 milliards de milliards de milliards d’années.

Nous voilà donc rassurés, nous devrions encore avoir notre assemblée générale en janvier 2013… Mais qui sera encore là, de l’Amicale, dans 72 milliards de milliards de milliards d’années, pour vérifier si le professeur Stuart avait raison ?

Jean-Paul HUART

Le petit ourson du Nord

Malgré une foule de concurrents qui ont tenté de lui voler la vedette en lançant sur le marché toutes sortes d’imitations, le petit ourson en chocolat reste le préféré des gourmands depuis cinquante ans qu’il règne sur les rayons confiserie.

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En 1961, Michel CATHY dessine la silhouette du petit ourson en guimauve. Il est directeur commercial de la confiserie familiale Rousseau, implantée à VILLENEUVE-D’ASCQ dans le Nord. Il remarque que les Nordistes adorent les guimauves enrobées. Celles-ci étaient des produits de qualité moyenne surtout vendues par les forains. Il eut l’idée de proposer une guimauve de qualité. Il dessine alors un petit animal de 6 cm de haut et 2 cm de large, au ventre rebondi et à la silhouette tout en rondeur. Avec un corps en guimauve, le tout enrobé de chocolat au lait, le petit ourson est né !

 

Il arrive sur le marché en 1962. Le succès est immédiat ! Le petit ourson est très vite devenu indispensable, comme le carambar (créé en 1954 à MARCQ-EN-BAREUIL – Nord).

Tous les grossistes le réclamaient. Des camions entiers livraient les clients. Il fallut produire plusieurs tonnes par jour ! La chocolaterie familiale vit son activité exploser, son chiffre d’affaires grimper très haut et les effectifs atteindre un millier de salariés.

L’entreprise est vendue entre-temps au groupe Buitoni, puis par Cadbury France et enfin par Cémoi.

Mais le petit ourson reste un produit phare. Malgré le koala lancé par Lutti, il reste le premier et chaque année, il s’en vend 350 tonnes dans le monde. L’an dernier, les ventes ont même augmenté de 14%.

Normalement, ce mois de février 2012 devrait voir arriver le petit frère qui, lui, sera enrobé de chocolat blanc.

Jean-Paul HUART

La musique adoucit les soins

A l’hôpital lillois Pierre Swynghedauw, certains patients hospitalisés pour de longues durées se voient prescrire d’étonnantes ordonnances : « suite à l’examen pratiqué par notre spécialiste, l’Aéronef (scène lilloise de musiques actuelles) propose à Patrice H. de s’auto-administrer l’écoute des chansons suivantes… »

Un traitement musical est concocté pour chaque patient par un intervenant spécialisé de l’Aéronef qui se rend au préalable au chevet des malades pour établir un « diagnostic musical ».

Après un questionnement sur les goûts musicaux du patient, on lui fait découvrir des morceaux dans tous les styles de musique.

Quelques jours plus tard, le malade reçoit son traitement : toute une série de titres enregistrés sur MP3, qu’il pourra écouter pendant son séjour à l’hôpital.

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Les malades apprécient ces initiatives, tout heureux de voir arriver une personne sans blouse blanche qui leur fait oublier un peu des soins très contraignants.

Cette organisation dans le cadre du dispositif « culture à l’hôpital » n’a pas pour but de faire un CD avec leurs chansons préférées, mais plutôt de les faire pénétrer dans des univers musicaux nouveaux.

Jean-Paul HUART

Cafougnette

Cafougnette est un héros de la région Nord-Pas-de-Calais, l’équivalent de Tartarin à Tarascon. Il a été créé par Jules Mousseron, poète de langue picarde, et mineur de fond.

D’où vient le nom ? Est-ce une pure invention issue de l’imagination fertile de Jules Mousseron? Vient-il de « cafouillage », terme qui désignait dans le vocabulaire minier du Nord une mauvaise veine de charbon ? Une personne inorganisée se disait également « cafouillette » dans la région de Denain. Certains affirment que Cafougnette aurait été importé par des mineurs piémontais venus au début du XIXe siècle et serait la version française de cafoni qui désigne un paysan rustaud et dont le propos est une cafognetta. Peut-être s’agit-il d’un peu tout cela, et de l’image que renvoie cette sonorité amusante ! Si l’on peut gloser des heures sur son origine, ce nom reste la création originale de Jules Mousseron, qui n’apparaît dans aucun écrit antérieur à l’œuvre de l’auteur.

Les histoires que racontait Jules Mousseron étaient inspirées de mésaventures arrivées à des amis. Pour ne pas les mettre dans l’embarras et leur éviter de fâcheuses moqueries, il remplaçait leur nom par celui de Cafougnette ! C’est ainsi que tous les problèmes du monde s’abattirent sur ce pauvre diable de Cafougnette. Grâce à cela, cet anti-héros s’est imposé aux yeux de tous car on a reconnu en lui l’homme rencontré au marché, à l’estaminet, à la ducasse ou au coin du peignon.

clip_image027_thumb[1] Source Wikipedia.org

Cafougnette suit le convoi d’un enterrement. Un de ses amis le rejoint :

– Alors Cafougnette ! J’ai chu que t’femme cha n’allot pas trop fort ! Commint qu’all’va ?

Et Cafougnette, montrant le corbillard :

– Comme té vos… Tout duch’mint !

***

Cafougnette rentre chez lui avec deux pneus de voiture. Sa femme lui dit :

– T’es pas malate ! A quo qu’cha sert d’rapporter des pneus à l’mason ! In n’a même pas d’carette !

– Et alors ? Ti t’as bin un soutien-gorche !

***

Cafougnette est en train de sculpter une statue de Sainte-Barbe. Un de ses camarades s’approche et le regarde faire.

– Ch’est du boulot, hein !

– Mais nan, innochint, ch’est du quêne !

Cafougnette marche dins ch’désert in portant inne portière ed’carrette. I rinconte inne troupe ed’légionnaires qui li d’minde :

– Pourquoi avoir une portière si loin dans le désert ?

Cafougnette répond :

– Comme cha, quind j’ai caud, i’m’suffit ed’baicher ch’carreau pou avoir d’lair !

***

Cafougnette est victime d’un éboulement au fond de la mine : il est prisonnier dans une galerie avec un camarade.

– Té connos inne prière, ti ?

– Nan, j’n’in connos point !

Cafougnette insiste :

– T’allos pas à l’égliche pou t’communion ?

– Nan !

– Té n’vos pas qu’in va mourir ichi ! Faudrot faire quett’cosse ed’religieux, comme in fait à l’égliche !

– J’ai inne idée… in va faire inne quête !

Les potagers de Templeuve

Notre ami Jean-Paul HUART serait-il le seul à avoir quelque chose à dire au sein de l’Amicale ? Il est clair que sans lui, cette rubrique serait bien pauvre. Il nous raconte aujourd’hui les amitiés « légumières » de ses « potes âgés », nous chante les vertus d’une musique qui adoucit plus que les mœurs, puis fait l’apologie des confiseries et autres pâtisseries susceptibles de nous faire connaître le paradis avant que de nous prédire la fin du monde pour demain… Tout l’art de distiller le chaud et le froid !

LES POTAGERS DE TEMPLEUVE

TEMPLEUVE est une commune du Nord, près de LILLE.

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Des personnes âgées, de plus en plus nombreuses, souvent des femmes, se retrouvent de plus en plus seules dans leur maison. Beaucoup ont encore leurs potagers mais, de plus en plus, ils se retrouvent à l’abandon. Bêcher le jardin, se courber pour récolter les betteraves ou les pommes de terre devient impossible avec le poids des ans.

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Le maire de TEMPLEUVE, lassé de voir tous ces potagers abandonnés, livrés aux herbes folles ou dans le meilleur des cas, remplacés par des pelouses eut l’idée de ce genre de troc : mettre en relation des amateurs de jardinage mais ne possédant pas de terrain, avec ces personnes âgées, désirant continuer à manger les légumes du jardin, mais incapables de l’entretenir.

Le projet a été intitulé : « un jardin chez mon pot’âgé ».

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La personne âgée et le jardinier s’entendent sur les horaires, pour respecter leur tranquillité, et sur les autres éventuelles modalités.

Après cette mise en relation, le jardinier vient entretenir le potager, en échange d’une partie de la production de légumes.

Souvent, ces échanges deviennent bien plus qu’un simple troc, une petite bière en discutant après le jardinage, une conduite en voiture si la personne âgée a un rendez-vous un peu éloigné, ou autres petits services, et des relations amicales se nouent.

Jean-Paul HUART

L’assemblée générale 2012

L’ASSEMBLEE GENERALE 2012

Quelques 55 Gars du Nord se sont retrouvés autour de la table pour cette assemblée générale que nous tenions cette année au restaurant « Le Râtelier », un lieu que nous avons déjà eu l’occasion d’apprécier lors de notre dernier rallye-promenade.

Une vingtaine d’Amicalistes malades ou pris par d’autres activités, n’a pu honorer notre rendez-vous annuel et le regrette sincèrement, d’autant que les participants se sont déclarés ravis de cette excellente journée.

Tenir notre assemblée générale dans un restaurant est finalement la meilleure des solutions : pas de mise en place préalable, pas d’interlocuteurs multiples (gestionnaire de salle, traiteur, animateur ou orchestre, etc…), pas de rangement ni de nettoyage en fin de journée, peu ou pas d’impondérables. Le restaurateur se charge de tout. Même si cette formule est un peu plus onéreuse, les membres du bureau sont unanimes quant à ce choix qui leur permet de passer une journée « reposante » et plus festive.

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Le travail avant l’amusement ! Une assistance attentive semble s’intéresser à l’exposé d’un orateur attaché au formalisme de cette réunion indispensable dans la vie d’une association.

Heureusement, notre ami Jean-Paul HUART nous a permis de limiter le temps d’un discours lénifiant en nous proposant une compilation de nos sorties de l’année passée sous la forme d’un film d’une cinquantaine de minutes, qui a ravi les spectateurs. Se revoir en « situation » est un réel bonheur pour les Amicalistes, d’autant que les images de notre ami Jean-Paul sont superbes, leur montage très professionnel et l’humour omniprésent. Par égard pour ses chevilles, il faut bien dire que monter de superbes images reste « facile » quand le sujet est bon…

Puis vint le temps des agapes. « Le Râtelier » nous avait concocté un excellent repas auquel nous avons fait honneur comme il se doit. Bonne chère et service impeccable étaient au rendez-vous, le tout saupoudré d’un trait de bonne humeur et d’un zeste de rigolade. Les mines réjouies des convives en attestent.

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Nous devions à notre secrétaire et amie, Monique HUART, la décoration réussie des tables en partenariat avec le restaurateur et, surtout, leur plan qui représente un véritable casse-tête dont elle se sort à chaque fois avec maestria.

Nous n’avons pas procédé, cette année, au traditionnel baptême des nouveaux Amicalistes au son du Vivat Flamand, les petits nouveaux de 2011 n’ayant pu se libérer pour participer à notre assemblée générale. Mais ils ne perdent rien pour attendre ! Tôt ou tard, la tradition sera respectée…

En revanche, nous avons innové en mettant en place un karaoké qui permit aux stars en herbe de charmer l’assistance ou de lui casser les oreilles, c’est selon…

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L’épreuve, pour certains, fut délicate, voire carrément insurmontable. Ne s’improvise pas chanteur qui veut !

Heureusement, les éclats de rire, la bonne humeur et le champagne permirent d’escamoter quelques fausses notes. Si la chanson en général fut malmenée en ce 22 janvier 2012, les “Amicalistes à voix” ont pu jouer les vedettes d’un jour devant un public conquis d’avance…

Que du bonheur ! N’est-ce pas les filles ?

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Il faut dire, à la décharge de nos artistes improvisés, que nous ne maîtrisions pas encore totalement l’art et la manière d’animer un karaoké. Quel que soit le registre, c’est un métier, et nous avons encore des progrès faire…

En résumé, les vrais animateurs de cette belle journée étaient les Gars du Nord eux-mêmes, des pros dans ce domaine…

Jean-Marie DUMARQUEZ

Assemblée générale 2012

Chers amis,

Le conseil d’administration a le plaisir de vous inviter à participer à l’Assemblée générale de notre association qui se tiendra le :

Dimanche 22 janvier 2012 à 10h30
Au restaurant LE RÂTELIER
Lieu dit “Hounedis”, 2075 chemin du Râtelier,
31530 MONTAIGUT-SUR-SAVE

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Nous y délibèrerons de l’ordre du jour suivant :

  • Rapport moral relatif à nos activités de l’exercice 2011,
  • Exposé des projets pour 2012,
  • Rapport financier et approbation des comptes et de leur fonctionnement,
  • Election du conseil d’administration 2012.

Vous voudrez bien nous faire connaître avant le 5 janvier prochain les questions que vous souhaitez voir aborder à l’occasion de cette réunion de façon à ce que nous puissions les faire figurer à l’ordre du jour. Cette assemblée sera suivie d’un repas dansant et d’un karaoké animé par nos soins. Vous trouverez ci-joint tous les éléments nécessaires pour participer à cette journée importante dans la vie de notre Amicale.

En espérant vous y accueillir nombreux, le bureau de votre Amicale se joint à moi pour vous souhaiter un joyeux Noël et vous présenter ses meilleurs voeux de bonheur et de santé pour 2012.

Jean-Marie DUMARQUEZ

Le programme :

  • à 10h45 : assemblée générale
  • à 12h30 : apéritif (punch à l’orange maison)
  • à 13h : repas dansant et karaoké animé par nos soins

Le menu :

  • Punch à l’orange maison
  • Assiette gasconne foie gras, magret séché, cous farcis)
  • Joue de loup de mer sauce aux agrumes
  • Faux filet en croûte sauce Madère
  • Plateau de fromages
  • Gâteau trois chocolats fruits rouges en Sabayon
  • Café
  • Eau minérale, Vin de pays bouché
  • Le champagne sera offert par l’amicale.

Pour vous y rendre :

Certains d’entre vous connaissent déjà l’endroit puisque nous y avons déjeuner au mois d’avril à l’occasion de notre rallye-promenade.

Plusieurs itinéraires permettent de s’y rendre, entre autres :

  • Depuis Toulouse, prendre la N 124 en direction d’Auch
  • Après Colomiers, prendre la direction de Lévignac pour traverser la forêt de Bouconne.
  • Avant la sortie de la forêt, prendre à droite en direction de Montaigut-sur-Save.
  • Des panneaux indicateurs signalent le restaurant.

Les amicalistes qui ont un problème de déplacement sont invités à se faire connaître auprès de Monique HUART ou de Jean-Marie DUMARQUEZ, un covoiturage devant être mis en place pour cette journée.

 Le prix de cette journée est fixé à :

  • 29 euros pour les Amicalistes à jour de leur cotisation 2012
  • 15 euros pour leurs enfants de moins de 12 ans
  • 36 euros pour les invités (adultes ou enfants)

Notre loto annulé !

Notre loto programmé le 20 novembre 2011 n’aura pas lieu. En effet, ce jour-là, comme tous les dimanches désormais, la salle octogonale du Centre d’Animation Lalande est réservée aux activités théâtre et le gymnase est attribué à une association handisport. Seule l’ancienne salle de cinéma de Lalande reste à notre disposition, mais sa capacité d’accueil trop  faible nous a fait renoncer à y tenir notre loto. Nous avons renoncé également à rechercher une autre salle, notre « clientèle » habituelle résidant sur le quartier de Lalande. Après le désistement de la Banque Populaire concernant l’envoi de notre Beffroi, c’est un nouveau coup porté à notre trésorerie. Tenterait-on, dans notre beau pays, d’empêcher les associations d’exister ?

Quid de Saint-Nicolas ?

Certains pourraient s’étonner que nous ne fêtions plus Saint-Nicolas.
La question en a été débattue lors de notre dernière réunion du bureau, après l’amer constat que le nombre d’enfants à l’Amicale se dénombrait sur les doigts d’une seule main, qui plus est des enfants : ou trop jeunes pour comprendre le sens de cette tradition, ou trop âgés pour apprécier véritablement cet évènement.
Nous avons donc décidé, cette année encore, de « zapper » Saint-Nicolas.
Pour que cette tradition ne se perde pas, nous ne pouvons qu’inciter les Amicalistes à procréer…