Le petit ourson du Nord

Malgré une foule de concurrents qui ont tenté de lui voler la vedette en lançant sur le marché toutes sortes d’imitations, le petit ourson en chocolat reste le préféré des gourmands depuis cinquante ans qu’il règne sur les rayons confiserie.

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En 1961, Michel CATHY dessine la silhouette du petit ourson en guimauve. Il est directeur commercial de la confiserie familiale Rousseau, implantée à VILLENEUVE-D’ASCQ dans le Nord. Il remarque que les Nordistes adorent les guimauves enrobées. Celles-ci étaient des produits de qualité moyenne surtout vendues par les forains. Il eut l’idée de proposer une guimauve de qualité. Il dessine alors un petit animal de 6 cm de haut et 2 cm de large, au ventre rebondi et à la silhouette tout en rondeur. Avec un corps en guimauve, le tout enrobé de chocolat au lait, le petit ourson est né !

 

Il arrive sur le marché en 1962. Le succès est immédiat ! Le petit ourson est très vite devenu indispensable, comme le carambar (créé en 1954 à MARCQ-EN-BAREUIL – Nord).

Tous les grossistes le réclamaient. Des camions entiers livraient les clients. Il fallut produire plusieurs tonnes par jour ! La chocolaterie familiale vit son activité exploser, son chiffre d’affaires grimper très haut et les effectifs atteindre un millier de salariés.

L’entreprise est vendue entre-temps au groupe Buitoni, puis par Cadbury France et enfin par Cémoi.

Mais le petit ourson reste un produit phare. Malgré le koala lancé par Lutti, il reste le premier et chaque année, il s’en vend 350 tonnes dans le monde. L’an dernier, les ventes ont même augmenté de 14%.

Normalement, ce mois de février 2012 devrait voir arriver le petit frère qui, lui, sera enrobé de chocolat blanc.

Jean-Paul HUART

La musique adoucit les soins

A l’hôpital lillois Pierre Swynghedauw, certains patients hospitalisés pour de longues durées se voient prescrire d’étonnantes ordonnances : « suite à l’examen pratiqué par notre spécialiste, l’Aéronef (scène lilloise de musiques actuelles) propose à Patrice H. de s’auto-administrer l’écoute des chansons suivantes… »

Un traitement musical est concocté pour chaque patient par un intervenant spécialisé de l’Aéronef qui se rend au préalable au chevet des malades pour établir un « diagnostic musical ».

Après un questionnement sur les goûts musicaux du patient, on lui fait découvrir des morceaux dans tous les styles de musique.

Quelques jours plus tard, le malade reçoit son traitement : toute une série de titres enregistrés sur MP3, qu’il pourra écouter pendant son séjour à l’hôpital.

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Les malades apprécient ces initiatives, tout heureux de voir arriver une personne sans blouse blanche qui leur fait oublier un peu des soins très contraignants.

Cette organisation dans le cadre du dispositif « culture à l’hôpital » n’a pas pour but de faire un CD avec leurs chansons préférées, mais plutôt de les faire pénétrer dans des univers musicaux nouveaux.

Jean-Paul HUART

Les potagers de Templeuve

Notre ami Jean-Paul HUART serait-il le seul à avoir quelque chose à dire au sein de l’Amicale ? Il est clair que sans lui, cette rubrique serait bien pauvre. Il nous raconte aujourd’hui les amitiés « légumières » de ses « potes âgés », nous chante les vertus d’une musique qui adoucit plus que les mœurs, puis fait l’apologie des confiseries et autres pâtisseries susceptibles de nous faire connaître le paradis avant que de nous prédire la fin du monde pour demain… Tout l’art de distiller le chaud et le froid !

LES POTAGERS DE TEMPLEUVE

TEMPLEUVE est une commune du Nord, près de LILLE.

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Des personnes âgées, de plus en plus nombreuses, souvent des femmes, se retrouvent de plus en plus seules dans leur maison. Beaucoup ont encore leurs potagers mais, de plus en plus, ils se retrouvent à l’abandon. Bêcher le jardin, se courber pour récolter les betteraves ou les pommes de terre devient impossible avec le poids des ans.

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Le maire de TEMPLEUVE, lassé de voir tous ces potagers abandonnés, livrés aux herbes folles ou dans le meilleur des cas, remplacés par des pelouses eut l’idée de ce genre de troc : mettre en relation des amateurs de jardinage mais ne possédant pas de terrain, avec ces personnes âgées, désirant continuer à manger les légumes du jardin, mais incapables de l’entretenir.

Le projet a été intitulé : « un jardin chez mon pot’âgé ».

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La personne âgée et le jardinier s’entendent sur les horaires, pour respecter leur tranquillité, et sur les autres éventuelles modalités.

Après cette mise en relation, le jardinier vient entretenir le potager, en échange d’une partie de la production de légumes.

Souvent, ces échanges deviennent bien plus qu’un simple troc, une petite bière en discutant après le jardinage, une conduite en voiture si la personne âgée a un rendez-vous un peu éloigné, ou autres petits services, et des relations amicales se nouent.

Jean-Paul HUART

La bière de Noël

 

Ce n’est un secret pour personne : notre ami Jean-Paul HUART est un vrai Gars de Nord, et il ne peut s’en défendre ! Il nous en administre aujourd’hui encore, peut-être « à l’insu de son plein gré », une nouvelle preuve : quand ils nous encourage à nous intéresser à Toulouse, notre ville d’adoption, c’est, bien évidemment, avec une chope de bière (du Nord ) à la main…

clip_image002_thumb[1]Beaucoup d’entre nous sont originaires du Nord de la France. Est-ce une raison pour ne pas s’intéresser à notre ville, à notre région d’adoption ? A ce propos, connaissez-vous celui qui a donné son nom à…

Autrefois, les brasseurs, pressés de stocker leurs nouvelles récoltes d’orge et de houblon, se dépêchaient de brasser ce qui restait des anciennes. Ce reliquat donnait une bière aux saveurs et vertus originales, particulièrement aromatique et riche en matières premières.

La bière changeait d’une année sur l’autre, selon les récoltes et l’inspiration du brasseur qui mélangeait malts, épices, écorce d’orange, coriandre, cardamome ou cannelle…

On en fit une bière de fête, donc de partage… la bière de Noël !

clip_image006_thumbUnique, produite en quantité réduite, elle était offerte en cadeau par le brasseur à ses employés et ses clients.

clip_image008_thumbCette tradition est toujours à l’honneur dans les brasseries, malgré la disparition des contraintes de conservation et de transport.

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Elle titre en moyenne 6°, s’apprécie fraîche évidemment (de 4 à 6 °), se marie à toutes sortes de plats, foie gras, gibier, viande en sauce, poisson fumé, même le chocolat ou un dessert caramélisé.

Elle peut aussi rentrer dans la composition d’une recette, comme celle du bœuf braisé à la bière, que vous trouverez sous la rubrique « cuisine » du présent numéro de votre Beffroi.

Jean-Paul HUART

La piscine Nakache

Elle est située sur le boulevard Riquet qui longe le canal du Midi, à deux pas des allées Jean Jaurès. Elle porte le nom d’Alfred Nakache, un champion français de natation.

Le 7 juillet 1941, il bat le record du monde du 100 mètres brasse. Professeur de gymnastique dans un prestigieux lycée à Paris, il doit quitter son poste quelques semaines après son record du monde, car il est juif. En zone occupée, il est interdit d’occuper un emploi public pour les juifs. Il a longtemps pensé que son statut de vedette le préserverait, mais, héros de la France de Vichy à la suite de son exploit, sa situation s’est dégradée petit à petit. Il est sifflé, conspué et se fait traiter de sale juif.

En décembre 1943, il est arrêté et déporté avec sa femme et sa fille à Auschwitz, où il arrive le 23 janvier 1944. Pendant le sinistre tri sur le quai d’arrivée, un officier SS le reconnaît et lui indique le côté gauche, celui des hommes valides qui ont le droit de survivre. Sa femme et sa fille sont dirigées vers le côté droit, celui dont on ne revient pas.

clip_image004Il résiste aux mauvais traitements. Un jour, il est humilié par ses gardiens qui l’obligent à aller rechercher avec les dents un poignard qu’ils ont jeté au fond de la piscine.

En janvier 1945, l’armée rouge approche et le camp est évacué. Alfred Nakache participe à la marche de la mort qui mène les survivants des camps d’extermination vers ceux d’internement.

Il se retrouve à Buchenwald et il est libéré en avril.

Il revient à Toulouse, reprend l’entraînement et retrouve son titre de champion de France à l’automne 1945, lors des premiers championnats d’après guerre.

En août 1946, il bat un record du monde de relais avec ses camarades du club toulousain et participe aux jeux olympiques de 1948.

Cela paraissait incroyable après tout ce qu’il avait subi, mais comme la plupart de ses contemporains, Nakache avait été un otage pris dans le nœud coulant de son époque.

Il est mort le 4 août 1983.

Jean-Paul HUART

le Mölkky

Il semble que notre vénérable secrétaire connaisse bien son président. Monique HUART ne se contente pas d’être une fine mouche, elle sait anticiper. Pressentant quelques réflexions bien senties à l’encontre des joueuses de Mölkky de l’Amicale, elle n’a pas attendu la sortie du présent numéro du Beffroi pour exercer son droit de réponse en saisissant l’occasion de révéler à tout un chacun les mystères d’un jeu venu du Grand Nord…

Lors de notre dernier pique nique à moitié ensoleillé, nous avons découvert grâce à Sabrina et Julien, un jeu venu d’un pays encore plus nordiste que le nord, un jeu au nom imprononçable : le Mölkky.

Petit aparté pour les membres féminins de l’amicale

Mes copines de l’amicale, il paraît que nous avons mis du temps pour acquérir les 50 points gagnants.

Faribole, faribole, c’est parce que nous nous sommes appliquées à bien intégrer les règles du jeu, la technique, et le geste gracieux du lancer… que la partie a été un peu plus longue que celle de ces messieurs qui, eux, bâclent tout dans la précipitation.

Donc, afin de nous préparer au prochain tournoi de Mölkky de l’amicale… entraînez-vous, entraînez-vous pour ne pas être en butte aux critiques de ces messieurs !

Vous n’avez pas de mölkky chez vous ?

Qu’importe : votre homme doit bien avoir, dans ses outils au fond de son garage, une pioche. Récupérez le manche et coupez-le en rondelle de 15 cm environ grâce à une scie sauteuse que toute bonne ménagère doit avoir dans sa caisse à outils. Installez le jeu dans votre jardin ou votre salon (pensez à dégager les choses fragiles qui ornent vos meubles) et entraînez-vous avec grâce et efficacité au lancer du mölkky.

Pour vous aider dans vos exercices et pour ceux et celles qui ne connaissent pas, voici ce qu’est le Mölkky.

Le Mölkky (prononcé [mølkky] ou « meulku ») est un jeu d’adresse finlandais. Originaire de la région méridionale du Päijät-Häme, il se pratique en plein air. L’objectif est de marquer exactement 50 points en renversant des quilles numérotées de 1 à 12.

Composition et règles du jeu

Les quilles

Ce sont des morceaux de bouleau ronds biseautés à la tête. Sur cette partie, le numéro de la quille apparaît ainsi au joueur qui lance. Les douze quilles sont placées (les numéros face aux joueurs) au départ de la partie dans un ordre précis en quatre rangées, un peu comme au billard.

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Le début du jeu

Le joueur lance le mölkky (le bâton « neutre », celui qui n’a pas de numéro) dans l’édifice placé à 3 ou 4 mètres. Le score du joueur dépend du nombre de quilles renversées :

· s’il fait tomber une quille, il marque la valeur de la quille ;

· s’il fait tomber plusieurs quilles, il marque le nombre de quilles tombées ;

· si une quille n’est pas complètement allongée au sol et qu’elle se trouve en équilibre sur une autre, elle n’est pas comptée.

Les quilles tombées sont ensuite relevées là où elles se trouvent. Ainsi la configuration de l’aire de jeu évolue. Chaque joueur réalise un jet à son tour, et il est fait autant de tours que nécessaire.

Si un joueur (ou une équipe) ne marque pas de point trois fois de suite il est éliminé du jeu.

La fin du jeu

Il s’agit de marquer exactement 50. Si le score est dépassé, le score du joueur redescend à 25 points.

Donc à l’approche des 50 points, le joueur doit être prudent et ne renverser que la ou les quilles susceptibles de lui faire atteindre 50 par leur valeur (si une seule quille tombe) ou leur nombre (si plusieurs quilles tombent). Si par exemple son score est de 48, le joueur doit faire tomber deux quilles quelconques ou la quille numéro 2 et seulement celle-ci. Si le score est de 49, la seule solution consiste à faire tomber la quille n°1 et aucune autre.

Le premier joueur à atteindre le score de 50 gagne la partie, qui peut se jouer en équipes (de deux à trois joueurs).

La stratégie

Ce jeu tient de la pétanque par le jet, du bowling par la recherche du renversement, du billard par la stratégie de choix des points et des interdits et des fléchettes pour le compte final.

Popularité en France

Durant les années 2000, le jeu s’est répandu en France, et plusieurs associations se sont créées autour du mölkky.

Depuis 2009, un championnat de France est organisé tous les ans. L’édition 2011 a eu lieu à Pacé et a réuni 256 équipes.

Championnats du monde

Ils sont régulièrement organisés à Lahti en Finlande depuis une quinzaine d’années. Ils se déroulent par équipe de 4 joueurs selon des modalités différentes de nos classiques affrontements directs. Depuis 2011, des championnats internationaux en simples, doublettes et triplettes sont aussi organisés.

En conclusion on peut dire que les finlandais sont astucieux, réussir avec quelques bouts de bois à faire un jeu qui est la synthèse de 4 jeux, c’est fortiche !!!

Nous ne savons pas, à l’heure où cet article est écrit, si nous atteindrons les championnats de France et encore moins les championnats du monde, mais nous savons que nous nous sommes bien amusés cet après-midi de pique-nique et que nous espérons pouvoir recommencer une partie de Mölkky avec encore plus de participants et participantes.

Vivent les joueurs et joueuses de Mölkky de l’Amicale !

Je me demande si nous pourrons emmener ce jeu durant la croisière….

Monique HUART

A l’amicale comme ailleurs…le moral avant tout !

Notre ami Jean-Paul HUART est un incorrigible optimiste. Il nous en fait une nouvelle fois la démonstration presque inquiétante, en occultant qu’à part le pain (qui entre dans le calcul de l’établissement du SMIC et dont le prix se trouve ipso facto plafonné) nous ne nous nourrissons ni de téléviseurs à écran plat ni d’ordinateurs ou de voitures et que nous n’allons pas tous les jours à New York…

Faire partie d’une amicale, comme celle des gars du nord, ça implique d’aller vers les autres. On ne va pas vers les autres en n’ayant pas le moral. On va vers les autres parce qu’on y trouve un certain plaisir, qu’on sent partagé, et ce contexte incite à l’optimisme.

Voir la vie du bon côté, être optimiste, cela ne veut pas dire ne pas avoir conscience de la réalité. On peut être optimiste tout en étant réaliste.

clip_image007_thumb_thumbComment être réaliste ? En comparant un certain nombre de données. Exemple : les pessimistes disent : « Tout est cher, tout augmente et on gagne de moins en moins ! » Et ils se lamentent…

Qu’en est-il ?

Voici une liste de sept produits dont les prix ont été observés depuis 1991. Prenons le SMIC 1991 et celui de 2011. Combien de temps fallait-il travailler il y a vingt ans, par rapport à 2011, pour se les payer ? Voyez ci-dessous, c’est surprenant !

Il fallait travailler pour se payer :

en 1991

en 2011

Une place de cinéma

1 heure 30

1 heure

Une baguette ordinaire

8 minutes

8 minutes

Un ordinateur d’entrée de gamme

3 mois

20 jours

Un téléviseur écran plat 81 cm

4 mois et demi

50 minutes

Une voiture petite cylindrée

15 mois et demi

11 mois et demi

Un litre d’essence SP 95

8 minutes et demie

13 minutes (mais la consomma-tion aux 100 kms a nettement diminué)

Un aller-retour Paris-New-York

118 heures

10 heures

Vous êtes étonnés ? Cela va à l’encontre de nombreuses idées reçues.

Source : revue « CAPITAL » Août 2011

clip_image009_thumb_thumbMais retrouvons les mêmes pessimistes pour qui tout est cher. Ils nous disent aussi : « La France est foutue, on n’est plus bon à rien. Tout va de mal en pis ! Politiques, patrons, tous des incapables ! »

Et ils se lamentent encore…

Bon, la France a des problèmes, mais pas plus que les autres. La vie n’a jamais été simple pour la majorité des gens, fussent-ils français. Mais enfin, selon un classement établi par un magazine américain, la France atteint une honorable quatrième place sur 192 pays où l’on vit le mieux au monde.

Voici quelques motifs de satisfaction :

– 29273 kms de voie ferrée, 11000 kms d’autoroutes. Nous bénéficions d’un des réseaux de transport les plus denses du monde.

– La France possède la deuxième armée au monde, après les USA, à rang égal avec le Royaume Uni.

– En 2000, la France exportait 125000 tonnes de fromage. En 2010, 640000 tonnes. Chaque seconde, 125 portions de vache qui rit sont avalées dans le monde.

– Entre 2000 et 2010, les ventes de vin français ont augmenté de 25% aux USA, 80% en Chine.

– 3,2 millions de points de vente dans 160 pays. Le monde entier se rase avec des rasoirs du groupe français BIC, qui fabrique aussi des briquets et des stylos.

– Le Nobel des maths en 2010 est français. Cédric Villami, de plus, est resté fidèle à l’institut français Henri Poincaré.

– Un britannique sur cinq aurait préféré naître en France, d’après un sondage de l’institut ICM.

– Sexe : les français ont un pénis qui mesure en moyenne 16,10 cm, le record étant détenu par la république du Congo avec 17,93 cm.

– 142 TGV vendus à l’étranger, circulent dans le monde.

– La France est le deuxième exportateur mondial de blé après les USA.

– D’après une étude menée par UBS, les français seraient les plus productifs du monde, à raison de 25,1 dollars par heure et par personne.

– Parmi les destinations mondiales préférées des étudiants étrangers, la France se classe troisième, derrière les USA et le Royaume-Uni.

– La France est la première destination touristique au monde, avec 80 millions de visiteurs. D’ici dix ans, nous devrions être le pays qui tire le plus de revenus du tourisme : 49 milliards d’euros (45 actuellement). Notre capitale est considérée par beaucoup comme la plus belle ville du monde.

– Partout dans le monde, le plaisir s’exprime en français : « luxe », « bon appétit », « savoir-faire », « joie de vivre », « vie en rose ».

Sur les 111 raisons d’être optimiste que donne le magazine « l’express » de juillet 2011, dont est tiré ce texte, je n’en ai mentionné que quelques unes.

J’en ai trouvé une cent douzième qui est… de nous retrouver régulièrement, entre ch’tis !

Vous en trouverez bien d’autres, auprès de votre famille, de vos amis, … si vous le voulez !

Jean-Paul HUART

Certes, le citoyen lambda peut rester optimiste s’il oublie ses fins de mois difficiles tandis que les holdings de la finance s’enrichissent de quelques millions d’euros chaque jour…

Le regretté Coluche le disait déjà : « les fins de mois sont de plus en plus difficiles, surtout les trente derniers jours ! »…

Pour rester dans l’esprit des magazines tels que l’Express et Capital, suivez donc à la lettre ce que préconise Jean-Marie Bigard : « Il suffit de cesser toute dépense pendant un mois pour vous retrouver avec un mois d’avance… » ! Le pire, c’est que c’est vrai.

J’ai tout de suite pensé à DSK

En Juillet, nous sommes partis, mon épouse et moi, dans le Nord. Nous avons fait étape dans un hôtel de CHARTRES, dont nous voulions visiter la cathédrale.

La nuit s’est bien passée. Le matin, je prends ma douche. J’en sors et j’enfile mon pantalon. A ce moment, j’entends un bruit de serrure. Je regarde vers la porte qui s’entrouvre et, dans l’encoignure, j’aperçois le visage de la femme de chambre qui me regarde, stupéfaite ! Elle pensait que la chambre était vide ! Son visage n’a pas changé de couleur…. car elle était noire ! Mais j’ai compris qu’elle était en plein désarroi !

J’ai failli éclater de rire en ayant, forcément, une pensée pour DSK !  

Les commentaires à la télé

Après le début de l’affaire, avez-vous remarqué cet incroyable défilé de personnalités, invitées à faire part de leurs commentaires ?

Leurs commentaires consistaient surtout à dire qu’ils n’avaient rien à dire. La présomption d’innocence, l’absence de témoin (évidemment !) dans la suite qu’occupait DSK, font que nous avons eu droit à une pléiade de commentaires faits par des commentateurs qui n’avaient aucun commentaire à faire sur une affaire pour laquelle ils avaient accepté de venir commenter.

Pour toutes ces personnes venues dire à la télé qu’il n’y avait rien à dire, le pire, peut-être, était de ne pas être invité à la télévision.

Quant à moi, pour revenir à ma chambre d’hôtel de CHARTRES, heureusement, je ne suis pas DSK, mais seulement JPH, et je suis nettement moins connu !

Jean-Paul HUART

La dentelle de Caudry

D’aucuns racontent que notre ami Jean-Paul HUART ne fait pas dans la dentelle. Et bien si ! Dans celle de Caudry, bien sûr…

LA DENTELLE DE CAUDRY

elle fait à nouveau tourner les têtes !

Grâce KELLY en portait le jour de son mariage avec le prince Rainier de MONACO, en 1956.

Considérée comme un produit de luxe et appréciée des femmes élégantes du monde entier, la dentelle de Caudry (Nord) est produite actuellement par sept fabricants, employant environ 600 salariés.

clip_image002Les métiers Leavers, énormes machines reproduisant le mouvement des mains de la dentellière, fonctionnent avec des cartes perforées comme celles d’un orgue de Barbarie.

Le tissage est mécanisé, mais la préparation du travail est manuelle, le passage des fils dans la machine, le remplissage des bobines se font à la main. Lorsque le tissage est terminé, les effileuses, écailleuses, découpeuses et brodeuses entrent en action pour les retouches et finitions.

A la fin du XIXème siècle, les industriels caudrésiens installent les premiers métiers. L’essor est fulgurant. Avant la première guerre mondiale, Caudry compte 177 fabricants et presque 1800 métiers. Après les bombardements de la grande guerre, Caudry investit dans les métiers de grande largeur, destinés à l’habillement, tandis que Calais se centre plutôt sur la lingerie.

Le marché est toujours florissant, mais les années soixante marquent la fin de l’euphorie. Lorsque le pape JEAN XXIII supprime l’obligation pour les femmes de porter un couvre-chef à l’église, généralement une mantille, les dentelliers caudrésiens stoppent 100 métiers du jour au lendemain.

La libération des mœurs, la mini-jupe remisent la dentelle parmi les accessoires de grand-mère. La crise économique, la mondialisation déciment la profession.

Mais depuis quelques années, les clignotants sont à nouveau au vert. La dentelle de Caudry fait à nouveau tourner les têtes, en apportant aux vêtements une « French touch » appréciée des élégantes du monde entier.

D’ailleurs, en mai dernier, Catherine Middleton entrait dans la cathédrale de Westminster dans une superbe robe agrémentée de dentelle de Caudry.

Jean-Paul HUART

Des nouvelles des Seigneurs d’Amaury

clip_image002Tout d’abord un grand merci aux Amicalistes et amis d’Amicalistes, qui ont acheté et lu Les Seigneurs d’Amaury. J’espère sincèrement qu’ils en ont eu pour leur argent.

Jusqu’ici, les appréciations des lecteurs s’avèrent positives et parfois même très flatteuses, ce qui m’incite à poursuivre dans la voie de l’écriture.

Selon mon distributeur, Les Seigneurs d’Amaury ont entamé leur « vie publique » avec un démarrage plus qu’honorable pour un auteur inconnu. Il faut dire que la Dépêche du Midi m’y a bien aidé. Il y a toutefois encore beaucoup à faire pour être connu… et reconnu.

Aussi, si vous appréciez ma prose, outre en parler autour de vous, merci de laisser un avis sur le site de mon éditeur : www.editionspierregord.com. Les libraires et critiques visitent régulièrement le site et les « bons » commentaires les incitent à promouvoir l’ouvrage.

Car, même si, aux dires de mon éditeur, « ça cartonne !» et s’il envisage un retirage imminent, j’attends avec impatience les premiers chiffres courant septembre avant de me réjouir trop vite.

A partir du 15 septembre, je commence à enchaîner les séances de dédicaces dans les librairies et divers salons du livre. Moi qui pensais naïvement que la vie d’un auteur se passait derrière un clavier…

Jean-Marie DUMARQUEZ