La scène se passe en Amazonie. Un immense incendie dévaste la forêt. Terrifiés par les flammes, les animaux assistent au désastre, impuissants. Seul un petit colibri se démène en allant chercher de l’eau du fleuve avec son bec.
«Tu ne crois tout de même pas que tu vas éteindre cet incendie avec seulement quelques gouttes d’eau ? » lui lance un zèbre.
Le colibri lui rétorque : « Bien sûr que non, mais moi, j’aurai fait ma part ! ».
Cette légende amérindienne, renferme un enseignement.
Face à la bourrasque économique que nous traversons depuis plusieurs années, dont nous ne voyons pas la fin, nous, simples citoyens, nous sentons impuissants. Bien-sûr, chacun, chez soi, doit trouver les solutions pour en sortir le mieux possible. Mais nous, gens du Nord, regroupés dans notre association, avons des atouts supplémentaires : l’amitié, le plaisir de se revoir régulièrement, l’entraide à travers nos activités associatives.
Notre exposition, qui a duré trois semaines, a nécessité la participation d’une douzaine de personnes qui sont venues spontanément donner un coup de main.
Pour la journée du 22 septembre, beaucoup d’autres petits colibris sont venus faire leur part, avec le sourire. Ce sont des journées fatigantes mais qui renforcent les liens entre tous les amicalistes.
Le moules/frites d’octobre, ainsi que la sortie au musée d’histoire naturelle du jardin des plantes en novembre, seront des journées tranquilles.
Mais déjà, nous aurons à nouveau besoin de monde pour le loto du 15 décembre. Outre le renforcement des liens d’amitié entre nous, nous essaierons, en plus, de remplir les caisses de l’amicale.
Jean-Paul HUART